La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11)
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david
Nombre de messages : 195 Date d'inscription : 22/03/2010 Age : 54 Localisation : Reims webmaster Christophe passion Forum Officiel
Sujet: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Dim 27 Fév - 17:44
Le Moulin Rouge est le cabaret le plus connu au monde ... et le plus parisien ! Un spectacle époustouflant ! Immortalisé par Henri de Toulouse Lautrec au début du vingtième siècle, le Moulin Rouge est un monument désormais légendaire de Paris. Edith Piaf, Yves Montand, Ginger Rogers, Liza Minnelli, Frank Sinatra sont quelques unes des stars accueillies sur la scène mythique du Moulin Rouge. N'oublions pas non plus les années du French Cancan avec La Goulue, ni Joséphine Baker, Mistinguett et Maurice Chevalier.
Alan Vega, mythe vivant de la scène new-yorkaise, fondateur de Suicide & et Christophe, étoile extérieure de la chanson française, beau bizarre inclassable esthète lunaire plus que jamais en quête du son absolu.
Une rencontre magnétique en dehors du temps.
Le Central, d’une capacité de plus de 800 spectateurs, accueille tous types de concerts et événements de renom. Cette salle, directement associée au Moulin Rouge, permet d’attirer les artistes les plus en « vogue » du moment, sur une ligne artistique originale, pointue et s’adressant à des publics prescripteurs et leaders d’opinions.
La Machine s’est mise en route, la salle est pleine entre 700 et 1000 fans entre vieux résistants post-punk et jeunes meurtris par l’électro pop expérimental dans la peine ombre une silhouette se dessine Alan Vega nous apparaît adulé par la foule du haut de ses 72 printemps, jambes écartées, poing levé dans une transe indescriptible.
Il rentre en connexion avec ses fans. Cris et halètements rockabilly fracturés retentissent sur un son électro rock expérimental complètement barré, le ton est donné pour 1 h de concert intemporel proche du rite chaman
lumière rouge dans un brouillard de fumé comme surgi de l’espoir invoqué par les prières. Le beau bizarre venu de nulle part prend place, il boude son escabeau pourtant tout beau pour nous interpréter un Stand 14 explosif, déchirant d’un coup net les préjugés d’un public dévoué à Alan cœur et âme ayant comme référence Aline
genoux au sol, bottes étincelantes, Christophe remercie Alan pour cette invitation, gage de leur amitié, moment touchant d’amitié partagée.
Comme dans un rêve, Christophe Van Huffel partage la scène sur un son électro dont Vega à la magie, il greffe ses sonorités comme envoûté, habité plus rien ne peut l’arrêter
Je suis happé par se son avec ces distorsions Vega disparaît seul sur scène Van Huffel s’éteint sa guitare au sol se meurt.
Nombre de messages : 504 Date d'inscription : 02/12/2008 Age : 69 Localisation : Labenne (Sud Landes)
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Dim 27 Fév - 21:14
WAOW ! On touche là la perfection ! Un grand merci de nous faire partager tout ça.
Invité Invité
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Dim 27 Fév - 22:56
Merci pour tout, je serais curieuse d'entendre sa vertion de "Stand 14", ça doit déchirer!
PP
Nombre de messages : 494 Date d'inscription : 26/10/2010 Age : 59 Localisation : villeneuve le roi 94290
Sujet: Christophe au concert Alan Vega La machine du Moulin rouge 24.02.11 Lun 28 Fév - 2:54
Voici un petit retour sur le concert de jeudi Alors, alors ... heureusement qu'il y avait Christophe... Cela avait lieu à la machine du Moulin rouge (pour ceux qui connaissaient c'était l'ancienne "Locomotive"
Dans la salle, 700 personnes. Public branché post néo punk et jeune fanatique d’électro.En première partie, un groupe Lillois (chantant en anglais) plutôt pas mal : Cercueil Entre électro rock et cold wave, plutot dansant ...
Puis arrive Alan Vega, 72 ans, pas toujours très frais au propre comme au figuré ! Une légende …
J’avais aimé son groupe Suicide et les premières années de sa carrière solo dans les années 80 mais là j’avoue avoir beaucoup plus de mal à apprécier. Vega le suicideur dérive, s’efface, au milieu d’un électro-braillard de plus en plus trash et opaque.
Sur scène simplement lui et 2 platines synthés diffusant des notes improbables ou des bandes-son et lui, se contentant de vociférer ses paroles (avec un aide mémoire écrit sur papier…)
Après 40 minutes, arrive Christophe et son escabeau ...
avec Pascal Charpentier et Tof Van Huffel pour un morceau du dernier album de Vega « saturne drive duplex »
Puis Notre beau bizarre s’agenouille devant Alan Vega Lequel lui rend une bise sur le front. C’est un moment fort de la soirée où l’on ressent l’admiration et l’amitié qui lient les deux hommes.
Vega s’en va et le trio magique entame un Stand 14 dans l’ambiance de la soirée c'est-à-dire brut et électro ! Un pur bonheur… évidemment rien que pour ces 10 minutes, je ne regrette absolument pas ma soirée !
Puis revient Vega accompagné de Tof (qui a encore été énorme et pris du plaisir à jouer avec Vega alors que ce n'était pas prévu) pour une dernière chanson !
Le concert a duré à peine une heure mais c’était les 10 mn qui comptaient…
Excusez-moi pour la qualité très médiocre (voire inaudible notamment sur le morceau avec Vega) mais étant collé à la scène, j’étais à proximité des enceintes retour son et de toute manière, le son n’était pas terrible avec des basses puissantes. Et vous allez entendre deux fous furieux qui crient des encouragements aux christophes c'est David et moi ...
Christophement votre ! PP Photos & vidéos : PP. Disponible sur youtube : ThePpichard
Eddy B
Nombre de messages : 127 Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Lun 28 Fév - 21:30
Citation :
Puis arrive Alan Vega, 72 ans, pas toujours très frais au propre comme au figuré ! Une légende...
C'est dégueulasse de parler comme ça d'Alan Vega, qui au bout du compte aura certainement plus marqué la musique de ces 35 dernières années que Christophe, quel que soit l'amour qu'on puisse porter au Beau Bizarre...
Tu dis avoir aimé ses débuts avec Suicide et ses premiers albums des années 80. Visiblement, tu t'es arrêté là, alors que Vega est demeuré très actif et défricheur toutes ces années durant, entre retrouvailles avec Martin Rev (les 4 autres albums de Suicide), une floppée d'albums solo (dont les excellents Deuce Avenue, Dujang Prang ou "2007", que je recommande vivement), sans parler de toutes les autres collaborations, notamment celle, très réussie, avec les mecs de PanSonic... Bref: si son orientation actuelle avec Marc Hurtado, très "indus", ne te botte pas, pas la peine d'en écoeurer les autres avec tes jugements de valeur passéistes. Je trouve ridicule de s'infliger 50 minutes d'une musique que tu détestes pour le "petit luxe" d'un Christophe 10 minutes. Les concerts de Suicide ou d'Alan Vega ont toujours été des moments paradoxaux sur le fil, entre génie et gros foirage. C'est ce qui fait leur charme punk.
Si Christophe a encore l'oreille assez fine pour déceler des beautés dans le rockabilly industriel de Vega, ce n'est pas pour que ses fans viennent cracher dessus après.
Eddy B
Nombre de messages : 127 Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Lun 28 Fév - 21:34
Citation :
et lui, se contentant de vociférer ses paroles (avec un aide mémoire écrit sur papier…)
Tu aurais préféré qu'il utilise un prompteur discret, comme Christophe qui lit ses paroles et ses interventions entre les chansons, c'est ça ?
PP
Nombre de messages : 494 Date d'inscription : 26/10/2010 Age : 59 Localisation : villeneuve le roi 94290
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Lun 28 Fév - 22:32
Eddy B tout d'abord je ne crache ni ne cherche à ecoeurer les fans d'Alan Vega dont tu fais partie à priori. J'ai simplement porté un jugement qui effectivement reste personnel. Et tu as raison je me suis arréte à la période Suicide et debut carriére solo ( facon Juke box babe) ! Tu trouves ridicule de s'infliger 50 minutes ? mais saches que j'y allais avec un bon esprit pour voir Vega ! J'ai simplement été decu par la prestation sans relief ( toujours à mon gout) de Vega mais je ne regrette absolument pas ma soirée ! De plus je ne remets nullement en cause l'amitié de Christophe pour Vega ! la preuve je dit que le moment le plus fort de la soirée était notre Christophe à genoux devant ! Je redis que je n'accroche à ce que nous a produit Vega ce soir là ( et d'ailleurs même les fans ce soir là avaient l'air decu et par la prestation et le peu de temps passé sur scéne par Vega...) De plus je pense que je peux me permettre de donner mon avis ! Tu as à priori un autre avis (et encore tu parles de rockabilly industriel je peux te promettre que jeudi on en était tres éloigné..) peut etre tu n'etait pas là ce soir là si c'est le cas ton avis serait peut etre quelque peu different... Mais bon je ne cherche aucune polémique ce ne m'interresse nullement ! Je sais pourquoi j'y etais ce soir là et j'en suis trés heureux !!!!! Tu as l'air d'aimer et de considerer autant Vega voir plus que Christophe et il n'y a aucun problémes sur ce sujet ... Bien à toi
david
Nombre de messages : 195 Date d'inscription : 22/03/2010 Age : 54 Localisation : Reims webmaster Christophe passion Forum Officiel
Sujet: Biographie de Alan Vega Lun 28 Fév - 23:36
Alan Vega (né en 1948 à Brooklyn) est le chanteur du duo electro/post-punk Suicide. Le chant rockabilly d'Alan Vega semble influencé par celui d'Elvis Presley.
Il a commencé comme artiste, avec une certaine notoriété acquise par ses "sculptures de lumière"; il gérait et vivait dans une sorte de galerie à Manhattan, appelée "Projet d'Artistes Vivants" (the Project of Living Artists). L'endroit était fréquenté par les New York Dolls, Television et Blondie, ainsi que l'ensemble de jazz Reverend B., au sein duquel Martin Rev jouait du piano électrique. Alan Vega et Martin Rev formèrent bientôt Suicide, dont la musique minimaliste et agressive — mélange des claviers répétitifs et inquiétants de Martin Rev et des cris et halètements rockabilly d'Alan Vega — ouvrit la voie pour les artistes de musique électronique à venir.
En 1980, chacun des membres entament aussi des carrières solos. Dans ses deux premiers albums (Alan Vega - 1980 et Collision Drive - 1981), Alan Vega continue à explorer la voie du Rockabilly fracturé. Saturn Strip sorti en 1983 et produit par un fan de longue date, Ric Ocasek, marque l'entrée d'Alan Vega chez Elektra Records; mais ses relations avec le label s'envenimèrent pendant la production de Just a Million Dreams en 1985 au point qu'ils essayèrent d'évincer le chanteur de ses propres sessions d'enregistrement.
Maxi 45 Tours Outlaw / Magdalena 84 (Ariola) Just A Million Dreams (Elektra)
david
Nombre de messages : 195 Date d'inscription : 22/03/2010 Age : 54 Localisation : Reims webmaster Christophe passion Forum Officiel
Sujet: christophe Lun 28 Fév - 23:40
Fils d'un entrepreneur en maçonnerie d'origine italienne et d'une mère couturière, il est fasciné très jeune par l'American way of life, tel qu'elle est dépeinte dans les films qu'il va souvent voir au cinéma.
Vers ses 8 ans, Édith Piaf et Gilbert Bécaud sont ses premières idoles, bientôt supplantées par le blues, véritable révélation pour l'adolescent : il découvre Robert Johnson et surtout John Lee Hooker. Il est parfaitement rebelle à la vie scolaire dans laquelle il s'ennuie, il va donc écumer les pensions et fréquenter pas moins d'une dizaine de lycées jusque vers ses 16 ans. À la fin des années 1950, comme bien des gens de sa génération (celle du baby-boom de l'après-guerre), il est alors marqué par Elvis Presley et James Dean, tout en développant une passion sincère pour le rock des pionniers de la maison Sun et le blues (il reconnaîtra avoir également été influencé par Georges Brassens).
Ayant trouvé sa vocation, il apprend la guitare et l'harmonica. En 1961, il fonde un groupe amateur appelé « Danny Baby et les Hooligans », «Danny» étant une référence à son prénom Daniel. Il chante le plus souvent en yaourt (du faux anglais) tout en s'accompagnant à la guitare.
Après son service militaire, il entame une carrière de chanteur en solo. En 1963, il enregistre son premier 45 tours sur le label de la célèbre salle parisienne, Golf Drouot. Reviens Sophie, inspirée par la musique noire américaine passe totalement inaperçu.
En 1965, il devient une vedette avec la ballade Aline, chronologiquement un des premiers slows de l'été en France avec le J'entends siffler le train de Richard Anthony. Le succès colossal de ce titre (il s'en vendra un million d'exemplaires) dont il a écrit paroles et musiques lui vaudra quelque temps plus tard un procès pour plagiat du chanteur Jacky Moulière, qui l'accuse d'avoir plagié sa chanson La Romance. Il perdra mais gagnera en appel à la fin des années 1970.
D'autres succès suivront à un rythme plus ou moins régulier : Les Marionnettes, J'ai entendu la mer ou Excusez-moi, Monsieur le professeur.
Grisé par sa réussite, il vit alors à cent à l'heure, au propre et au figuré, ses démêlés avec la maréchaussée parisienne pour excès de vitesse au volant de ses Ferrari et Lamborghini faisant partie intégrante de sa légende. En 1968, il participe même à une course comme pilote. Il affectionne également les grosses voitures américaines comme les Cadillac. Séducteur impénitent, il a une liaison avec la chanteuse Michèle Torr, qui aura de lui un fils appelé Romain né le 18 juin 1967 — quatre ans plus tard, il épousera Véronique (demi-sœur d'Alain Kan), avec laquelle il aura une fille appelée Lucie.
En 1967, il signe la bande originale du film La Route de Salina, de Georges Lautner, sa seule incursion dans le domaine cinématographique jusqu'à présent. Toutefois, on le verra en 2006 faire une très courte apparition dans le film de Xavier Giannoli, Quand j'étais chanteur, avec entre autres Gérard Depardieu et Cécile de France. D'ailleurs, sa chanson Les Paradis perdus s'imposera très vite comme la chanson-titre de cette romance cinématographique moderne.
Au début des années 1970, sa popularité fléchit pendant une courte période, durant laquelle il se laisse pousser une moustache qui, avec sa longue chevelure blonde, peaufinera son image de latin lover.
En 1971, Francis Dreyfus crée le label Disques Motors où sortiront désormais les albums de Christophe. Il revient dans les hit-parades avec respectivement Mal et Mes Passagères en 1971 et Oh mon Amour, Main dans la main, Belle et Rock Monsieur en 1972. Le déclic se produit à nouveau pour Christophe lorsque son producteur Francis Dreyfus lui adjoint les services du jeune parolier Jean Michel Jarre, avec lequel il écrit l'album Les Paradis perdus, très influencé par le rock anglo-saxon de l'époque (Pink Floyd, Lou Reed). L'album se classe aux premières places des ventes d’album, aux côtés de Serge Gainsbourg, devant Gérard Manset, Michel Polnareff et Jacques Dutronc.
Le succès est à nouveau au rendez-vous, la réussite de leur association étant concrétisée en 1975 par l'album et le 45 tours Les Mots bleus, un des sommets de la carrière de Christophe, qui lui permettra de renouveler son public. Il se produit alors à l'Olympia pour deux soirs à guichets fermés. Christophe a délaissé son look de jeune homme « comme il faut » des années 1960, pour revêtir la panoplie du dandy légèrement décadent chantant d'un air détaché le Dernier des Bevilacqua ou le tube Señorita. Dans un moment de dépression, il dérape alors et tombe pour une courte période dans la drogue.
En 1976 il collabora avec Boris Bergman pour Samourai, qui contient la chanson Merci John D'être Venu dédiée à John Lennon. En 1978, il publie un de ses albums les plus audacieux, aujourd'hui considéré comme son plus bel album Le Beau Bizarre, qui n'aura pas le succès de ses prédécesseurs mais lui vaudra les louanges de la critique. C'est son premier album résolument rock, sélectionné par Libération, parmi les 100 meilleurs albums de l'histoire du rock'n'roll. Les textes sont alors signés Bob Decout. En 1980 il collabore avec son beau-frère Alan Z Kan pour Pas vu, pas pris et, à la demande de sa femme Véronique, Christophe ressort le 45 tours Aline et aligne trois millions et demi de ventes, à sa grande surprise.
En 1983, son troisième plus gros succès en simple sera à nouveau une ballade, Succès Fous, dont il vend quelques 600 000 copies et qui achèvera de le cataloguer (à tort) comme chanteur pour midinettes. En 1984 il sort Voix sans issue en yaourt.
Christophe se consacre aussi dans les années 80 à débattre sur les plateaux télé contre le fléau de la faim dans le monde, montrant qu’il est aussi un homme d’engagement.
Par la suite, son rythme de travail ne cessera de se ralentir : il compose deux titres pour le CD de Corynne Charby (qui avait joué dans le film à succès de Francis Veber, La Chèvre), il publie un album d'adaptations de standards anglo-saxons des années 1940-1950 (Clichés d'amour), des 45 tours (Ne raccroche pas, qui se veut un clin-d'œil à l'adresse de la jeune Stéphanie de Monaco) mais ne fait plus de scène. Il se consacre alors essentiellement à ses collections de juke-boxes, de disques rares et de grands films — sa cinéphilie était bien connue du directeur de la Cinémathèque française, Henri Langlois, à qui il prêta une copie originale de La Strada de Federico Fellini. Mélomane averti, il se tient toujours au courant des dernières nouveautés, afin notamment d'actualiser sa propre musique. Perfectionniste jusqu'à la maniaquerie, il peut passer un an à travailler sur le son d'une partie de batterie.
Après un 45 tours passé à peu près inaperçu Chiqué chiqué en 1988, Christophe change de maison de disques en 1995. De Motors, il passe chez Epic, une division de Sony.
En 1996, il publie un album ambitieux mais qui ne fera guère parler de lui, Bevilacqua, où on l'entend en duo avec son idole Alan Vega du groupe américain « Suicide ». Véritable disque d'ambiance, Bevilacqua surprend par sa modernité : Christophe y est lui-même et ne ressemble plus au dandy crooner des années 1970. Très intéressé par la techno et les synthétiseurs, attiré par les nombreuses possibilités qu'offrent les ordinateurs, Christophe a pendant de longs mois bricolé et travaillé voix, sons et musique au studio situé dans sa résidence. Ses chansons ne sont pas écrites sur le modèle couplet-refrain-couplet, elles témoignent plutôt d'un esprit torturé, labyrinthique. Cinq ans plus tard, Comm' si la terre penchait connaîtra un meilleur accueil, même si on est encore loin des scores de vente passés. Il annonce alors son retour sur scène (où il ne s'était pas produit depuis 26 ans) et donne une série de magnifiques concerts à l'Olympia. Il a fait appel à des professionnels de la lumière théâtrale et de la danse pour mettre en valeur son spectacle. Assis sur un tabouret, une lumière théâtrale est orientée sur lui pendant que des danseurs se produisent, chorégraphiés par Marie-Claude Pietragalla. Dans le même temps, des images de rock'n' roll sont diffusées. Le disque Christophe Live à l'Olympia publié l'année suivante et le DVD témoignent parfaitement de cette magie retrouvée. En 2004, il chante en duo avec Alain Bashung et avec Madonna sur la scène de l'Élysée Montmartre Les Mots bleus et Amsterdam. En mars 2005, il apparaît sur la scène de l'Opéra-Comique pour offrir à Brigitte Fontaine une interprétation inoubliable de la chanson Hollywood (paroles de B. Fontaine, musique de Areski Belkacem).
En 2005 sort un livre d'entretiens de Christophe avec Jean Cléder, Résonances de l'inconnu (éd. Ennoia & éd. Le bord de l'eau). Dans ce livre il était dit que l'album Bevilacqua allait ressortir en double CD avec les maquettes en yaourt, mais cette version double CD n'est pas encore sortie.
En 2007, Christophe chante L'un dans l'autre sur l'album Arkhangelsk du trompettiste Erik Truffaz, morceau dont il a écrit les paroles[1].
En juin 2008, il sort, chez AZ, Aimer ce que nous sommes : une œuvre large sur laquelle il travaillais depuis 2004, dans laquelle on retrouve les différents visages du chanteur. Il a été enregistré essentiellement de nuit, entre Paris, Séville et Londres, et réalisé par Christophe Van Huffel (du groupe Tanger). Plusieurs artistes ont collaboré à cet album, comme Isabelle Adjani, Daniel Filipacchi, Florian Zeller, Murcof, Jac Berrocal, Carmine Appice et son ancien producteur Francis Dreyfus.
En date de 2009, il a vendu 4 681 168 albums au cours de sa carrière en France seulement[2].
La sortie de son prochain album se fera normalement pour l'automne 2011.
Citations[modifier]"Quand dans la vie on est l’acteur de son film, c’est foutu." Sur France-Inter, le 19 décembre 2010
Discographie française[modifier] 33T & Albums[modifier][dérouler]1965 : Aline Disques Az Les marionnettes Cette vie-là J'ai eu tort Je suis parti Tu n'es plus comme avant Aline Je vous salue madame Noël Je t'ai retrouvée Je ne t'aime plus La fille aux yeux bleus [dérouler][enrouler] [dérouler]1970 : BO La route de Salina Disques Motors The girl from Salina That's nothing The road to Salina Green dream Red mountains [dérouler][enrouler] [dérouler]1972 : Christophe Disques Motors Main dans la main La petite fille du troisième Mère tu es la seule Fait chaud ce soir Mes passagers Oh! mon amour Mal Goodbye, je reviendrai Nue comme la mer Epouvantail [dérouler][enrouler] [dérouler]1973 : Les Paradis perdus Disques Motors Avec l'expression de mes sentiments distingués Emporte-moi Mama Du pain et du laurier Mickey Les paradis perdus Le temps de vivre Ferber endormi [dérouler][enrouler] [dérouler]1974 : Les Mots bleus Disques Motors Le dernier des Bevilacqua Senorita C'est la question Les mots bleus La mélodie Le petit gars Drôle de vie Souvenirs [dérouler][enrouler] [dérouler]1975 : Olympia Album Live - Disques Motors Souvenirs La petite fille du troisième Les mots bleus Mama Belle Mickey Les temps de vivre Du pain et du laurier La danse du nain Les paradis perdus Le dernier des Bevilacqua Emporte-moi Le petit gars Senorita Drôle de vie [dérouler][enrouler] [dérouler]1976 : Samouraï Disques Motors Samourai Merci John d'être venu Tant pis si j'en oublie... Paumé Pour que demain soit moins moche Le cimetière des baleins [dérouler][enrouler] [dérouler]1977 : La dolce vita Disques Motors La dolce vita La fine di un amore Macadam La mélodie Une autre vie Daisy Le dernier des Bevilacqua Adesso si domani no La bête [dérouler][enrouler] [dérouler]1978 : Le Beau Bizarre Disques Motors Un peu menteur Ici repose Le héros déchiré Histoire de vous plaire Le grand couteau Ce mec lou Il faut oser le faire Le beau bizarre Saute du scooter [dérouler][enrouler] [dérouler]1980 : Pas vu pas pris Disques Motors Agitation Méchamment rock'n'roll Les tabourets du bar Le fou garou Minuit boul'vard Pas vu pas pris J'me vois beau L'Italie [dérouler][enrouler] [dérouler]1983 : Clichés d'amour Disques Motors Dernier baiser La nuit bleue Danse perfidia Souvenir de Laura Mon amie jalousie Noir est ta couleur Arrivederci Roma Privé d'amour Noël blanc [dérouler][enrouler] [dérouler]1996 : Bevilacqua Epic L'interview Qu'est ce que tu dis là Enzo (départ) Enzo Label obscur Parfums d'histoire J't'aime à l'envers Taqua Le tourne-coeur Point de rencontre Shake it babe Rencontre à Las Vegas Je cherche toujours [dérouler][enrouler] [dérouler]2001 : Comm'si la terre penchait Mercury Elle dit, elle dit, elle dit La man J'aime l'ennui Ces petits luxes Comme un interdit Nuage d'or L'enfer commence avec L On achève bien les autos Comm'si la terre penchait Voir Sous l'eau de rose [dérouler][enrouler] [dérouler]2003 : Olympia 2002 Live - Universal Az Boitier Crystal - Edition 1 CD
Elle dit, elle dit, elle dit Un peu menteur La petite fille du troisième L'enfer commence avec L Aline Succès fou Raconte une histoire Les paradis perdus Enzo Minuit boulevard Comme un interdit Les marionettes Senorita La dolce vita La man Les mots bleus Petite fille du soleil Le beau bizarre Comm'si la terre penchait Edition limitée Digipack - Edition 2 CD
Les minots Elle dit, elle dit, elle dit Un peu menteur J'l'ai pas touchée La petite fille du troisième Merci John d'être venu Ces petits luxes Le temps de vivre L'enfer commence avec L Aline Voir Succès fou Les paradis perdus Enzo Minuit boulevard Comme un interdit Les marionettes Senorita La dolce vita La man Le dernier des Bevilacqua Les mots bleus Cette vie là Petite fille du soleil [dérouler][enrouler] [dérouler]2008 : Aimer ce que nous sommes Universal Az Wo wo wo wo - duo avec Isabelle Adjani Magda Mal comme It must be a sign T'aimer fol'ment Tonight tonight Panorama de Berlin Stand 14 Interview de... Odore di femina Tandis que Parle lui de moi Lita Voyageurs du train [dérouler][enrouler] 45T EP Golf Drouot[modifier]1964 : Reviens Sophie / Cette fureur de vivre / Ca n'fait rien / Se dire adieu
45T EP Disques Az[modifier]1965 : Aline / Je t'ai retrouvée / Je ne t'aime plus / La fille aux yeux bleus 1965 : Les Marionnettes / Je suis parti / Tu n'es plus comme avant / Noel 1966 : Je chante pour un ami / Cette vie là / La danse a trois temps / J'ai remarché 1966 : Excusez-moi monsieur le professeur / La camargue / Pour un oui, pour un non / Christina 1966 : J'ai entendu la mer / Cette musique / Le spectacle / Tu es folle 1966 : À ceux qu'on aime / Avec des mots d'amour / Maman / Les amoureux qui passent
45T EP Disques Barclay[modifier]1967 : Je sais que c'est l'été / Le coup de fouet / Les espagnols / La petite gamine 1968 : Amour interdit / Passons une nuit ensemble / Confession / Si tu veux, je peux
45T Disques Motors[modifier]1970 : The Girl From Salina / Sunny Road To Salina 1971 : La Petite Fille du 3eme / Mere, tu es la seule 1971 : Mal / Epouvantail 1971 : Mes Passagères / Fait chaud ce soir 1972 : Oh mon amour / Goodbye, je reviendrai 1972 : Main dans la main / Nue comme la mer 1973 : La vie c'est une histoire d'amour / Les jours ou rien ne va 1973 : Belle / Rock monsieur 1973 : Les paradis perdus / Mama 1973 : Mickey / Emporte-moi 1973 : L'amour toujours l'amour / La bête 1974 : Senorita / Le temps de vivre 1974 : Les mots bleus / Le dernier des Bevilacqua 1975 : Petite Fille du soleil / Le petit gars 1976 : Merci John d'être venu / Paumé 1976 : Une autre vie / Paumé 1976 : Daisy / Macadam 1977 : La Dolce Vita / La melodie 1978 : Un peu menteur / Ce mec lou 1980 : L'Italie / Question ambiance 1980 : Agitation / Les tabourets du bar 1983 : Succès Fou / Cœur défiguré 1983 : Mon amie jalousie / Souvenir de Laura 1983 : Dernier baiser / La nuit bleue 1984 : J'l'ai pas touchée / Voix sans issue 1985 : Ne raccroche pas / Mechamment rock'n'roll 1988 : Chiqué chiqué / Un tour d'Harley avec Lucie
CD single Disques EPIC 1996 : Le tourne-coeur (radio edit) / Le tourne-coeur (Spacer remix) / Le tourne-coeur (Sie edit)
david
Nombre de messages : 195 Date d'inscription : 22/03/2010 Age : 54 Localisation : Reims webmaster Christophe passion Forum Officiel
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Lun 28 Fév - 23:56
Entièrement d'accord avec pascal on se rejoint sur tous les points pour moi ce concert est une grande mascarade sans grand intérêt .
PP
Nombre de messages : 494 Date d'inscription : 26/10/2010 Age : 59 Localisation : villeneuve le roi 94290
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Mar 1 Mar - 0:20
Je finirais sur le sujet et ce sera le dernier car je ne veux aucune polemique. j'ai juste donné mon avis ! et je repete que j'y allais avec une bonne opinion je savais que Vega faisait de l'electro depuis une dizaine d'années mais je pensais que le concert serait plus modéré et qu'il y auarait aussi l'époque suicide ( ma jeunesse est marqué par les Clash, les pistols, stranglers , siouxsie et consorts...) et puis effectivement il y avait surtout Christophe, Tof et P.Charpentier... Le seul énorme regret que j'ai ce soir et qui me peine c'est d'avoir passé du temps pour vous faire ce petit reportage à destination des forumistes de Christophe (et je ne pense pas avoir été insultant envers les fans de Vega) c'est juste mon avis personnel ( et celui d'autres à priori Merci david pour ces mêmes pensées ...)mais bon c'est le jeu d'un forum ! dommage je voulais juste faire plaisir aux passionnés de Christophe et non etre déplaisant envers ceux de Vega ! raté !
j'ai trouvé une vidéo sur le net qui vous donnera une idée du concert de jeudi mais je précise que je peux comprendre ceux qui aiment... PP
Invité Invité
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Mar 1 Mar - 0:49
PP n'a rien à regretter, c'est vraiment sympa d'avoir passé du temps à faire ce montage, pour nous les fans, et pour donner ton ressenti Encore MERCI!
Invité Invité
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Mar 1 Mar - 0:59
david a écrit:
Entièrement d'accord avec pascal on se rejoint sur tous les points pour moi ce concert est une grande mascarade sans grand intérêt .
Ca m'en a tout l'air! mais Christophe a l'air d'aimer ça, c'est surtout un grand défouloir!
Eddy B
Nombre de messages : 127 Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Jeu 3 Mar - 17:13
PP a écrit:
Eddy B tout d'abord je ne crache ni ne cherche à ecoeurer les fans d'Alan Vega dont tu fais partie à priori. J'ai simplement porté un jugement qui effectivement reste personnel. Et tu as raison je me suis arréte à la période Suicide et debut carriére solo ( facon Juke box babe) ! Tu trouves ridicule de s'infliger 50 minutes ? mais saches que j'y allais avec un bon esprit pour voir Vega ! J'ai simplement été decu par la prestation sans relief ( toujours à mon gout) de Vega mais je ne regrette absolument pas ma soirée ! De plus je ne remets nullement en cause l'amitié de Christophe pour Vega ! la preuve je dit que le moment le plus fort de la soirée était notre Christophe à genoux devant ! Je redis que je n'accroche à ce que nous a produit Vega ce soir là ( et d'ailleurs même les fans ce soir là avaient l'air decu et par la prestation et le peu de temps passé sur scéne par Vega...) De plus je pense que je peux me permettre de donner mon avis ! Tu as à priori un autre avis (et encore tu parles de rockabilly industriel je peux te promettre que jeudi on en était tres éloigné..) peut etre tu n'etait pas là ce soir là si c'est le cas ton avis serait peut etre quelque peu different... Mais bon je ne cherche aucune polémique ce ne m'interresse nullement ! Je sais pourquoi j'y etais ce soir là et j'en suis trés heureux !!!!! Tu as l'air d'aimer et de considerer autant Vega voir plus que Christophe et il n'y a aucun problémes sur ce sujet ... Bien à toi
un pote a capté une vidéo sur une autre date de la tournée: https://www.youtube.com/watch?v=aE-IKlU5Gj4&feature=related
La preuve que le père Alan n'est pas encore tout à fait mort, Dieu merci ! Le titre existe aussi sur l'album, avec Lydia Lunch en invitée.
Quant à l'appellation "rockabilly indus", elle vaut ce qu'elle vaut. Mais pour moi, Vega a toujours gardé certaines inflexions de voix à la Juke Box Babe, sur des orchestrations plus indus depuis quelques années. D'où le terme un peu barbare, j'en conviens.
Le problème, dans l'avis très vache que tu donnais, c'est que tu t'es arrêté aux premiers albums, sans écouter les derniers parus, "2007", "Station", Sniper" ou les collaborations avec Pan Sonic, Rev Corps, etc.? C'est certain que quand on n'a pas suivi l'évolution d'un artiste pendant 20 ans, il y a de quoi être surpris ! Ca me fait penser aux gens qui repartent déçus des concerts de Christophe, parce qu'ils voulaient entendre les tubes, et ont dû "subir" avant les morceaux plus modernistes de ses derniers albums ! A mon avis, il ne faut pas aller au concert si l'on n'apprécie pas l'univers actuel de Vega, qui est sombre et casse-gueule. Donc, un avis négatif cinglant proféré par quelqu'un qui est resté skotché à des disques de 20 ou 25 ans plus tôt, est forcément décalé par rapport à la réalité actuelle de l'artiste. J'ai des amis qui ont vu le concert en connaissant bien ce qu'il a fait dernièrement, et qui en sont ressortis ravis.
Et puis, je maintiens: te foutre de ses notes-papiers alors que Christophe utilise régulièrement un prompteur, c'est l'hôpital qui se fout de la charité...
PS: sur une vidéo très réussie de Paris, https://www.youtube.com/watch?v=t0AdcPSqfn0 , on voit qu'il change complètement le morceau d'origine (Sniper, en l'occurence). C'est aussi là que réside le plaisir: connaître les morceaux, et voir comme il les triture et les recrache toujours différemment.
No fun
Nombre de messages : 572 Date d'inscription : 21/10/2008 Age : 37 Localisation : Tourcoing
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Jeu 3 Mar - 19:31
ça me rappelle la discussion qui tourne autour des concerts de Bob Dylan. C'est exactement ça !
Eddy B
Nombre de messages : 127 Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11) Ven 4 Mar - 16:36
No fun a écrit:
ça me rappelle la discussion qui tourne autour des concerts de Bob Dylan. C'est exactement ça !
Dylan, il change complètement ses anciens tubes quand il les rechante... Vega c'est pire: non seulement il ne joue pas ses anciens morceaux, mais en plus il défigure/recrée les nouveaux ! J'aime bien cette attitude "rien à foutre de la nostalgie". Ils préfèrent être vivants que légendes, alors que certains fans aimeraient les voir statufiés dans leur âge d'or, et qu'ils n'en bougent plus.
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Sujet: Re: La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11)
La Machine Le Moulin Rouge Alan Vega & Christophe (24.02.11)