Deauville, vendredi 30 octobre, j’arrive devant le casino pour assister à mon premier concert de celui que je considère comme un génie, un des derniers de la chanson française. Non pas parce qu’il a survécu aux années 60 mais plutôt parce qu’il a sorti ce chef d’œuvre qui est « Aimer ce que nous sommes ». Depuis j’ai redécouvert son précédent album et explore son univers.
Me voici donc à la rencontre de celui qui me fascine depuis pas mal de temps. Le décor est idéal : un petit théâtre magnifique où on aimerait voir se produire tous les artistes que l’on apprécie. Vers 21h, Christophe entre en scène sur le beau bizarre, accompagné de ses quatre musiciens. Commence alors la première partie du spectacle avec les chansons du dernier album : Magda, Mal comme, T’aimer Fol’ment, Tandis que (qui rend très bien en live), Stand 14 (très bon jeu de lumière), Tonight tonight (où quelques personnes se réveillent enfin), Parle lui de moi et Lita. J’étais principalement venu pour entendre ces chansons et j’ai été littéralement conquis. Même si j’ai regretté l’absence d’It must bu a sign et Panorama de Berlin. La présence de cordes auraient également permis de retranscrire davantage l’émotion de Parle lui de moi mais bon j’avais qu’à aller au concert de Versailles après tout... Au cours de cette première partie, le public a été attentif mais réservé. Christophe lance alors l’entracte en nous mettant un petit Elvis depuis son juke-box.
J’imagine que l’essentiel des personnes était venu pour la deuxième partie où Christophe a enchaîné tous ces tubes : Le dernier des Bevilacqua (où le public a commencé à taper des mains en moins de 2 !), Minuit boulevard, Succès fou, Ici repose, Comme interdit (magnifique en live), Señorita (superbe version à la guitare), Le petit gars, Les paradis perdus, J’lai pas touchée, Les marionnettes (le bonheur), les mots bleus (la chanson française des années 70 !), Aline (le slow des années 60 !) et enfin la Dolce Vita. A cela, il faut ajouter les photos prises pendant le concert par Christophe puis le lancé de l’appareil dans le public, quelques mains serrées et le lancé de jouets lumineux (bah pourquoi pas après tout ?).
Au final, l’impression d’avoir vu le dernier des Bevilacqua et un des derniers génies de la chanson française…Quel bonheur ! Et vivement le prochain album pour de nouvelles émotions…