J'ai eu la chance d'assister au concert de Christophe à Tours mardi soir.
Voici un résumé de la soirée avec quelques photos (de piètre qualité désolé).
La salle se rempli très vite, je suis au 5ème rang avec une très bonne vue d'ensemble de la scène.
La scène, Christophe nous l'expliquera plus tard, est censée représenter une partie de son appartement.
Le concert débute à 20h45.
Christophe nous parle de sa loge et nous présente la pianiste qui va assurer la première partie, il s'agit d'héléna Schmielowiek ( je l'écris "phonétiquement" n'en sachant pas plus).
Il s'agit d'une ravissante jeune femme qui ne prononcera pas un mot et saluera debout le public entre chaque morceau. Nous voici partis pour 30 mn de musique classique, mèlant chopin à bach entre autres.
J'ai trouvé pour ma part cette première partie très intéressante, mélodique, très pure, et je salue Christophe d'oser de telles propositions. J'ai senti une partie du public plus réticente à cette introduction (quelques remarques peu sympatiques ça et là) mais on ne peut satisfaire tout le monde.
Le rideau est tombé sur la scène.
Entracte de 20 bonnes minutes, le public s'impatiente vraiment et le fait savoir.
Enfin le rideau se lève et Christophe apparaît.
Il s'installe au piano et entame par "le beau bizarre". Il enchaine avec Lita puis c'est son premier apparté ( il y en aura de nombreux).
Christophe nous présente le concept du concert, seul en scène avec ses instruments.
Il nous invite ce soir dans son apparterment, "comme à la maison" nous dit il.
Le public est ravi, l'ambiance est très détendue, il y aura de nombreux "échanges" avec le public, Christophe est très proche de nous et parlera beaucoup entre les chansons.
Il nous confie avoir beaucoup travaillé le piano et ça se sent car cette partie est sans aucune "fausse note" contrairement au concert de Nantes.
D'autres chansons suivent au piano "comme un interdit", "succès fou" ..... puis Christophe passe au synthé au fond de la scène.
Il joue "Enzo" et "la petite fille du troisième" pour commencer.
cette partie est la plus "soutenue" musicalement, les synthés permettent une large palette sonore avec laquelle joue Christophe.
Pour ma part c'est à ce moment que j'ai ressenti le plus d'émotions notamment sur " Enzo" dont j'ai trouvé l'interprétation magistrale.
Rupture de ton, après les synthés Christophe se dirige vers le centre de la scène ou sont disposées les guitares, électrique et acoustique.
Il récite "raconte une histoire" puis interprète senorità à la guitare électrique après avoir "fait son numéro" à propos du permis de conduire.
A l'acoustique il interprétera "petite fille du soleil ", "Elle dit", "l'enfer commence avec elle".....
Des guitares Christophe repasse au piano pour l'ultime partie de la soirée.
Il enchaine "Je n'ai pas eu le temps de vivre" avec un petit plantage au piano qu'il commentera ensuite , "les paradis perdus",...... en guise de vrai faux rappel "les mots bleus" "aline" puis il disparaît.
La salle insiste et le rappelle pour de bon. Il revient au bout d'un moment (était-ce prévu ?) se rassoit au piano et interprète "les marionnettes".
Ce sera la dernière chanson, il signe des autographes, accepte des photos avec le public puis se retire mettant un terme à cette soirée unique.
Une fois de plus Christophe nous a entrainé dans sa magie et son univèrs particulier pour nous faire vivre un moment exceptionnel.
Voilà j'espère vous avoir donné envie d'assister à ses prochaines prestations.
Vivement les prochains concerts et les prochains albums.
(PS je vais investir dans un nouvel appareil photo....)
Veneziano.