Christophe Bevilacqua
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 Article sur le show case au théâtre Marigny (21.06.12)

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AuteurMessage
Stéphanie

Stéphanie


Nombre de messages : 2238
Date d'inscription : 14/08/2008

Article sur le show case au théâtre Marigny (21.06.12) Empty
MessageSujet: Article sur le show case au théâtre Marigny (21.06.12)   Article sur le show case au théâtre Marigny (21.06.12) EmptyJeu 5 Juil - 21:51

Magnifique article sur le show case acoustique que Christophe a donné pour la presse le 21.06.12

=> http://www.shebamblogpopwizz.com/index.php?sujet_id=17678


Christophe, le prénom qui s’était fait un nom

Plusieurs jours déjà que le ciel est frappé d’incontinence. Les mots sont plus bleus que les nues. Le théâtre Marigny résiste majestueusement à ces contrariétés atmosphériques. Superbe dans ses habits de stuc. L’entrée déploie dans un tournoiement de pourpre un vaste décor de tapis et de miroirs sous les ors éternels et les lustres témoins. Un rêve de classicisme. Ici, les pas sont des soupirs. Des confidences. Les siècles, vaste foutoir d’histoires saccadées, sont passés par là. Une porte s’entrouvre, la pénombre s’écoule alors et avec elle les oh, les ah, les expressions heureuses des spectateurs visiblement conquis. Je me faufile avec élasticité et m’effondre dans un fauteuil moelleux. Rassurant. Les présentations s’enchaînent, extraits de pièces en amuse-bouche. Puis, on annonce un invité-surprise. Un homme de marque. A mesure que le piano avance, roulant sa mécanique, Christophe fend la scène, juché sur des bottines vif-argent. Ses cheveux longs et dorés repliés sur un visage aquilin, peau parchemin, donnent à ce grand petit homme un port altier. C’est un aigle bizarrement beau ! Une voix fluette, presque enfantine, brise l’épais silence noir de la salle, comme une explosion de cristal : « merci. » Il s’assied face au piano, plongeoir d’ébène duquel il s’apprête à faire le grand saut live. Ses mains se posent avec une délicatesse certaine, on oublie trop souvent que derrière l’artiste de variété se blottit souvent un musicien ; un orfèvre. Le succès éclipse sournoisement cette réalité. Elle triomphe ce soir. Les premières notes se suspendent en motifs pleins, presque métalliques, leur timbre grommèle quelque émotion enfouie. L’assistance semble studieuse, intimidée. On reconnaît Lita, chanson récente, neuve, long tunnel sensitif mariant français et anglais pour le meilleur et par le sbire. Lui, Christophe, déroule son propre passé synthétique. Les mots bleus se rappellent à notre mémoire, objets précieux et familiers, c’est leur fonction me direz-vous mais ceux-là flashent de beauté monochrome. Surtout, ils retrouvent cette modernité voulue à l’époque par l’artiste qui s’exprime aujourd’hui en phrases jetées, dites, pas tout à fait chantées, comme s’il s’agissait d’injonctions magiques ; de totems devant lesquels les fidèles s’inclinent. Quelques minutes ont passé, comme le fameux ange. Silence. Rompu par une salve. Applaudissements, cris, extase. La lumière, vive mais en même temps irréelle, frappe à la porte de mes paupières à demi closes. Quand je recouvre mes facultés, sensations, discernement, je me retrouve une coupe de champagne à la main, chassant entre les allées humaines les convives agglutinés gloutons. Christophe est là. Au bar. Installé au sommet d’un tabouret. Il sirote méthodiquement son verre, le regard caché derrière des lunettes qui ne l’empêchent pas de balayer l’espace tel un scanner humain. Même dans cet instant banal sans doute trouve-t-il un début d’inspiration. Un sujet pour une future chanson. Puis le bonhomme décolle, démarche toute en épaules balancées, moue carnassière, fière.

***

Depuis, je me remémore tout cela. Souvenirs pareils à des instantanés, façon photos reportage. Les mots m’arrivent en rangs serrés, précis, comme si une main invisible les avait déjà écrits. Tout se met en place, puzzle fictionnel. Que dire de Christophe ? Car paradoxalement, malgré son œuvre, l’homme se dévoile de façon floue, à la manière d’un croquis, d’un brouillon. J’avais besoin d’une mise à jour, le concert remplit cet office. Réfléchissons. Un portrait de Christophe. J’ai déjà évoqué l’homme dans sa chair, enfin, tel qu’il m’est apparu. Sur scène puis en mode décontracté, buveur pénard. Je sens qu’une rétrospective m’aiderait dans cette tâche ô combien délicate. Je passe en revue de mes doigts imaginaires les pochettes cartonnées d’une carrière bien remplie, pas finie. 33 tours et puis demeurent. On y trouve les classiques, Les Paradis Perdus, les Mots Bleus bien sûr et le Beau Bizarre. Des œuvres déroutantes, tantôt pop, tantôt punk, tout cela livré en un faisceau d’années. Entre les géants Gainsbourg et Manset, Christophe s’est fait un nom, un grand même. Une place aussi en donnant du coude avec son univers patraque, dandy et singulier. Pour faire parler les sons, il s’entoure de personnalités atypiques, Jean-Michel Jarre, Bob Decout et même la légende du nouveau journalisme rock, Philippe Paringaux. Pour le reste, le maître est aux commandes. Homme orchestre maniaque, il passe un temps fou à travailler, enregistrer, mixer chaque piste, définissant un style pour les décennies à venir. Et ce malgré les courants, les modes. Un touche-à-tout. Génial. Parfois minimal, parfois kitsch. Peu importe. Les chansons s’affirment, cohérentes, hantées, à nulle autre pareille. Comme sur le morceau titre Le Beau Bizarre où le saxo s’épanche en feulement pour céder place à une sorte de bal musette électronique. Mélange fou. Cocktail imparable, efficace. Ou sur Un Peu Menteur qui sonne trente avant comme du Alister. Même morgue. Ces choix s’ils ne payent pas forcément en terme de ventes emportent l’adhésion de la critique. Le chanteur aux moustaches en longs pinceaux séduit son petit monde. Quentin Tarantino inclus qui respectueusement retiendra Sunny Road To Salina pour la BO de Kill Bill. Pour tout dire, cette salutaire infidélité aux lois du commerce lui a conféré au fil des années indépendance et liberté. Mieux qu’un promoteur, Christophe fut et restera un artiste de variété de sons, inventeur d’images, compositeur de temps, au pluriel, miniaturiste d’instants. Un homme buvard, absorbant les influences, et cependant peu bavard ; une économie de notes et de mots suffit à instaurer un climat, dixit Les Mots Bleus, son Night In White Satin à lui, ou plus récemment Panorama de Berlin aux entrelacs électro jazz. Le célèbre peintre contemporain Gerhard Richter affirmait : « Je n’obéis à aucune intention, à aucun système, à aucune tendance ; je n’ai ni programme, ni style, ni prétention. J’aime l’incertitude, l’infini et l’insécurité permanente. » Des mots ainsi dépeints qui conviendraient merveilleusement à Christophe. Artiste insolent et libre.

Christophe
« L’intime tour »

09/01/2013 : Nantes, Cité des Congrès

12/01/2013 : Lyon, Le radiant

22/01/2013 : Tours, Le Vinci

24/01/2013 : Marseille, Le Silo

28/01/2013 : Paris, Théâtre Marigny

29/01/2013 : Paris, Théâtre Marigny

Mon Very Bestophe :

http://www.deezer.com/fr/music/playlist/91314391
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Article sur le show case au théâtre Marigny (21.06.12)
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